Aujourd’hui, c’est pas jeudi, mais c’est quand même jour de confession. Le matin et le soir, il y aura des faits.

Aujourd’hui, c’est pas jeudi, mais c’est quand même jour de confession. Le matin et le soir, il y aura des faits.

Certains diront, scandale!! En tournant en rond avec leurs avocats pendant que d’autre diront, ébranlé « et les bons souvenirs alors ? » Rassurez-vous, oui, il y en a plein, autant que nous sommes, dans chaque génération, il y a toujours des bons souvenirs, ceux-ci, loin d’être niés ont toute leur place dans nos vies, mais ceux-ci ne sont pas des pièces de marchandage d’un quelconque récit « objectif » de nos vécus.

D’autre encore emmuré dans la peur, le déni et l’ignorance s’accroche à un Lama Kunzang qui n’est plus, à des liens de Samaya qui n’en sont pas, à des « initiations » qui ne sont pas authentique et qui n’ont rien à voir avec le Bouddhisme, toute école ou véhicule confondus. Ces fanatiques crient son innocence à grand coup de révisionnisme pour peindre le tableau d’une réalité fictive, création d’un mental sous l’emprise d’un dogme, d’un endoctrinement qui empêche le discernement de par sa nature, sa fonction et sa structure.

Un exemple ? La page Wikipedia de la OKC est rédigée par Urunam (R.O.L : secrétaire générale de la OKC, suffit de voir l’historique) entre autre avec les précieux conseils d’une armée d’avocat, un habile mélange de faits omis, amoindris ou ignoré et de révisionnisme entretenu depuis 18 ans. Ça en dit long sur l’objectivité et l’intégrité de ses représentants.

Alors non, la gravité de la situation ne permet tout simplement plus de rester en silence, pour la simple raison que dans ce processus de réappropriation du vécu, individuel et collectif, chaque chose à son temps. Chaque personne aussi a son rythme, il y a un historique derrière nous et le temps n’est pas aux bons souvenirs, pas maintenant.

Le temps est à la transparence, la confession et l’usage du verbe et de tous les moyens disponibles pour chanter haut et fort : le message de vérité de notre enfant intérieur.

Cet enfant multiple depuis devenu adulte, mère, femme, père, homme aujourd’hui se lève et témoigne d’un vécu, parmi tant d’autre, certainement, mais véridique.

Ce vécu n’émerge pas pour entacher ou dans un esprit de vengeance, mais au contraire, malgré la violence du vécu, il émerge transmuté par l’intention et la motivation de la compassion et de la justice pour éclairer, guérir, soulager, communiquer et dénouer les nœuds pour qu’enfin la reconnaissance, la prise de responsabilité et la guérison puisse prendre toute leur place.

Alors plus que jamais, malgré la pression, malgré l’éclairage médiatique, c’est une période propice à la discussion dans un esprit de coexistence pacifique des vécus et de reconnaissance de l’autre.

L’heure est à la digestion, les bons souvenirs eux ne vont pas s’enfuir, ils sont nous, dans une tentative finale de fermer dans la dignité la porte d’un passé que trop sombre.

#témoignages

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