Lama Kunzang : comment devenir Bouddhiste

Selon la Tradition, le niveau de la prise des Refuges demande quatre conditions particulières. C’est, après avoir appris les bases de la manière correcte selon laquelle il faut considérer les Tois Joyaux, d’en apprécier les qualités.

Cela est de la plus haute importance. Cela signifie que dès la prise des Refuges, dès les premiers pas sur le sentier, il faut apprendre à apprécier ce que sont Bouddha, Dharma et Sangha comparativement à d’autres Maîtres qui n’ont pas eu l’opportunité karmique de pénétrer la Loi jusqu’au bout du voyage aussi bien que par rapport aux voies fausses, bien évidemment.

Sur la base de cette appréciation, engageons nous sincèrement à toujours prendre Refuge.

C’est une pratique de chaque jour. Chaque jour nous devons pénétrer l’essentiel des Refuges et même si notre vie est en jeu ne prenons pas d’autres Refuges que les trois Joyaux. Il est dit que prendre Refuge selon ces quatre conditions particulières, c’est prendre refuge correctement. Il ne suffit pas de répéter après le Lama: “je prends Refuge”.

Nous devons aussi développer une très profonde confiance en les Trois Joyaux. Si nous avons cette sorte de confiance, la protection de leur compassion ne nous fera jamais défaut. Lorsque nous faisons l’expérience des effets inévitables des actes nuisibles parvenant à maturité dans cette vie, nous pourrions penser que la compassion des Trois joyaux a été vaincue mais si nous avons une profonde confiance en eux, ils nous protègeront certainement dans toutes les vies futures.

Attitude harmonieuse vis-à-vis des symboles des Refuges Si, lorsque nous faisons l’expérience de quelque déplaisir, nous pensons que les Trois Joyaux n’ont pas de compassion ou si nous pensons être aidés par des moyens tels que la divination, l’exorcisme ou un traitement médical, ce sont des signes de faiblesse.

Si Leur compassion n’est pas apparue dans notre vie, ce n’est pas qu’Ils n’ont aucune bénédiction à nous conférer, c’est nous mêmes qui sommes responsables de ne pas avoir prié pour les recevoir.

Pensons donc continuellement aux qualités des Trois Joyaux: méditons avec foi et prions attentivement. N’accumulons pas de mauvaises actions en disant des choses insensées ou en médisant.

Rendons hommage avec foi et dévotion aux symboles du Corps, de la Parole et de l’Esprit du Bouddha.

Les symboles du Corps sont la statuaire, les images du 1 Bouddha. La parole est représentée par les Livres Sacrés et l’Esprit par les Chörtens. Un hommage rendu à l’Esprit des Bouddhas peut aussi L’être à une feuille de l’arbre Bô, celui sous lequel le Bouddha a obtenu l’Illumination.

C’est en tout cas aujourd’hui un surgeon de l’arbre ancien dont les feuilles représentent aussi l’Esprit des Bouddhas.

La foi et la dévotion se manifeste aussi envers les êtres qui revêtent la robe monastique par le fait de vraiment les considérer comme les Trois Joyaux. Il est bon de restaurer les images anciennes et d’en faire de nouvelles, de ne pas les poser à même le sol ni dans un endroit où elles risquent d’être déplacées.

C’est-à-dire que dès la prise de Refuges, il faut avoir une attitude très harmonieuse vis-à-vis de tout ce qui pourrait représenter symboliquement les Trois joyaux. Le retour à la vacuité simple Il est inadmissible d’échanger une image contre de la nourriture ou de la mettre en gage pour avoir de l’argent. Il est évident que si vous êtes en possession d’un objet précieux, d’un élément consacré, d’une statue, d’une image, il vaudrait encore mieux ne pas manger plutôt que de l’échanger. Il ne faut jamais s’en séparer sauf pour l’offrir.

Il est mauvais de marcher ne serait-ce que sur un fragment de Tsa-tsa ou sur une simple lettre sacrée. (Les Tsa-tsa sont les petites statuettes fabriquées grâce à un mélange de terre, de poudre d’os, d’éléments précieux que l’on met dans un moule et que l’on utilise entre autres choses pour le remplissage des Chörtens).

Il arrive parfois qu’un fragment de Tsa-tsa consacré se trouve sur le sol. Le fait de marcher dessus ou de l’enjamber est un élément négatif

Si des offrandes sont faites à cinquante centimètres du sol, par exemple, passer au dessus est évidemment une disharmonie. Dès qu’une seule syllabe d’un Mantra esr écrite sur un papier, celui-ci devient précieux. Nous ne pouvons alors le froisser, encore moins le jeter dans une poubelle et si nous devons nous en défaire, il faut alors le brûler. De même pour les feuillets de prière.

Tout ce qui peut se consumer doit être brûlé si vous ne pouvez le conserver. De même, si vous photographiez des reproductions dans un Temple, si vous avez obtenu des photos d’un Lama, des reproductions de déités et que celles-ci se déchirent, s’abîment ou se salissent, vous devez les brûler.

Lorsque vous les brûlez, vous regardez la fumée qui s’élève en volutes tout en dirigeant naturellement votre pensée vers cette fumée et vers le ciel, c’est-à-dire vers la réunion de tous les phénomènes, l’union à la vacuité. C’est le retour à la vacuité simple.

Ne point sauter dans le ravin du faux-semblant

En nous souvenant de la bonté des Trois Joyaux, nous leur rendons hommage avec dévotion par le corps, la parole et l’esprit. En nous souvenant de leur compassion, nous encourageons les autres à prendre Refuge et nous leur parlons des grandes qualités des Trois Joyaux. En nous souvenant des bénéfices de cette pratique, nous répétons la méditation du Refuge six fois par jour. En nous souvenant de la structure défectueuse du samsara, ne rejetons jamais les sources des refuges, fût-ce au péril de notre vie. Quoiqu’il nous arrive, bonheur, malheur, réussite ou déchéance, pensons seulement aux Trois Joyaux avec une confiance profonde et ne nous laissons jamais décourager. Pour résumer, une fois que nous avons pris Refuge dans le Bouddha, ne comptons pas sur les divinités mondaines.

Une fois que nous avons pris Refuge dans le Dharma, rejetons les pensées et les actes qui risquent de faire mal aux êtres sensibles. Une fois que nous avons pris refuge dans le Sangha, ne nous associons jamais avec des hétérodoxes ou avec leurs amis, c’est-à-dire avec des êtres qui n’ont pas les vues justes vis-à-vis de la Loi. Accomplir correctement la Prise de Refuges comprend la plupart des pratiques du chemin progressif qui mène à l’Illumination, proposées dans le Sutrayana et le Mantrayana. Mais si nous faisons simplement semblant, sans nous appliquer profondément, même si nous parlons de la vacuité dans un langage sublime, nous avons quitté le sentier pour tomber dans un profond ravin. Les bandes passantes des fréquences vibratoires et les limites des cinq sens Quels sont les résultats de la prise de refuge? Si nous pratiquons la prise de Refuges continuellement et qu’elle ne quitte jamais nos pensées, nous devenons bouddhistes: ainsi, nos erreurs mineures sont purifiées et nos erreurs majeures diminuent, les obstacles humains et non-humains ne nous affectent plus. . .

Les obstacles non-humains sont tous ceux qui procèdent du monde des Nagas, du monde des déités qui vivent dans le sous-sol, sur le sol ou dans les montagnes – des éléments que vous ne pouvez pas voir actuellement à cause de la façon dont vous utilisez votre cerveau. En effet, votre cerveau vous donne certaines bandes passantes de perception. Cela signifie, par exemple, qu’au niveau du toucher, ce sera de deux, trois hertz, jusqu’à vingt. . . A partir de vingt hertz jusqu’à quinze ou seize mille, vous allez entendre. . . Au-delà de seize mille et ainsi de suite, il y aura à chaque fois des 3 perceptions différentes.

Cela signifie qu’au fur et à mesure que nous avançons dans la bande des fréquences, on trouvera des fréquences audibles, des fréquences perceptibles par le toucher, d’autres par la vue et ainsi de suite pour nos cinq perceptions sensitives. Il est certain que ces cinq perceptions ont chaque fois une limitation de fréquence. Prenons par exemple les fréquences audibles: au-delà de seize mille hertz, un être humain n’entend plus rien et pourtant, les sons existent toujours. La preuve en est, par exemple, qu’il existe des petits sifflets à ultra-sons totalement inaudibles pour l’être humain. Lorsque l’on utilise ce genre de sifflet pour appeler un chien, ce chien va percevoir les ultra-sons et courir vers son maître, c’est-à-dire vers l’origine d’émission des sons. Cela signifie donc qu’un animal pourra avoir éventuellement une bande passante de fréquence audible plus élargie que celle de l’être humain.

Le sixième sens

Dans cet ordre d’idées, nos perceptions sensitives sont extrêmement limitées. Au niveau des fréquences visuelles cela ne dépasse pas quelques milliers de hertz. Au-delà, on ne pourra plus rien voir.

Ce sera éventuellement une lumière que nous ne pourrons ni contempler ni même distinguer: nous ne pourrons pas percevoir ce qui se trouve dans cette lumière. Ainsi, les énergies que nous envisageons au niveau de la Loi vivent à de très hautes fréquences.

Leur corps, leur vie rayonnent à des niveaux de fréquence extrêmement élevés ou même à des niveaux extrêmement bas, en tout cas en dehors de nos bandes passantes habituelles, c’est-à-dire en dehors de nos perceptions habituelles.

Ainsi, il existe heureusement pour le Yogi et pour la Yogini une sixième perception qui est la conscience. Si celle-ci nous permet de prendre conscience de toutes les autres perceptions, c’est-à-dire de les amener à son seuil et de les contempler, elle peut aussi percevoir des vibrations qui ne sont pas du tout discernables par les cinq autres perceptions qui sont le toucher, le goût, l’odorat, la vue et l’ouïe.

Ainsi, dès que vous ne pouvez ni goûter, ni toucher, ni voir, ni entendre, ni sentir, vous vous dites que ça n’existe pas. Cela est évidemment, encore une fois, une forme de limitation extraordinaire puisque vous ne pouvez percevoir qu’une infime bande passante de ce qui est possible.

Très très infime. . . Prenons, par exemple, les rayons X qui sont des vibrations beaucoup plus rapides: lorsque l’on projette sur vous ces rayons et qu’il y a une plaque sensible, la forme de votre corps va immédiatement s’inscrire sur cette plaque. C’est ce qu’on appelle la radiographie. Il s’agit là de fréquences beaucoup plus rapides.

Cependant il se passe quand même quelque chose puisque ces fréquences vont transpercer complètement votre corps physique et impressionner, qui plus est, un élément sensible d’une partie de ce corps physique.

L’en-deçà et l’au-delà de la bande Il existe certaines vibrations utilisées par les Nagas et par certaines énergies vivant dans des milieux particuliers: que ce soit sur la terre, que ce soit sur l’eau, dans l’air, sous la terre, dans l’eau et ainsi de suite. . . Ces énergies ont un contact similaire vis-à-vis de votre propre corps.

Cela signifie que dès qu’elles projettent des vibrations, celles-ci réagissent de la même façon que les rayons X et vous transpercent complètement. Vous ne vous en rendez pas compte, tout comme lorsque l’on vous demande de ne pas respirer au moment de faire une radiographie, vous ne vous rendez pas compte du transpercement par les rayons. . . A part, éventuellement, un petit goût de brûlé au niveau de la langue en fonction du rayonnement intense reçu et que l’on pourrait comparer au fait d’être resté de nombreuses heures exposé au soleil, ce qui donne le même résultat au niveau du goût sur la langue. . .

Si l’on reste la bouche ouverte au soleil pendant une heure ou deux, il y aura un goût de brûlé sur la langue. . . Vis-à-vis des rayons X, on peut avoir ce même goût en une fraction de seconde en fonction de l’importance des vibrations, nocives, d’ailleurs, pour le corps humain. Il existe des mouvements, bien sûr, beaucoup plus lents: comme le mouvement de la pierre.

Ce sont des atomes en mouvement, des vibrations moléculaires bien précises qui sont des mouvements d’une rare lenteur. La perception des divinités Il existe des planètes qui tournent autour du soleil, il existe également des cycles, des multiples cycles de la vie, de la nature qui sont parfois d’une lenteur extrême.

Par exemple, vous n’avez pas l’opportunité de voir une fleur pousser. Pourtant elle pousse. Si vous mesurez la fleur chaque jour, vous verrez éventuellement que la plante aura poussé de quelques millimètres. Il vous faudra alors beaucoup de patience pour la regarder pousser. Ce sont des cycles. Tout n’est que cycle. . .

Ce à quoi nous voulons en venir, c’est que dès que les vibrations sont en deçà de l’unité de mesure ou bien au-delà avec un niveau vibratoire extrêmement rapide, vous êtes transpercés par ces vibrations – tout comme vous l’étiez par les rayons X – et si ceux-là sont nocifs, il en existe d’autres qui le sont encore plus comme par exemple les radiations nucléaires qui brûlent. . . On trouve encore actuellement des êtres qui étaient à Hiroshima au moment de l’explosion de la bombe atomique et qui essayent encore de guérir de leurs brûlures. . .

Les radiations atomiques sont extrêmement rapides. Si un objet est contaminé, vous ne le verrez pas, vous ne sentirez pas les vibrations et vous prendrez l’objet en mains. Si même c’est un jouet d’enfant, vous jouerez avec sans rien percevoir, vous serez contaminé, vous mourrez peut-être mais vous n’aurez rien perçu. . . . . . Au niveau des divinités, c’est identique: vous n’avez pas la perception des divinités mais cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas présentes. Que ceci soit bien clair.

Il ne faut pas faire comme ce brave Saint Thomas qui disait qu’il ne croyait que ce qu’il voyait. A ce moment-là, la foi est vraiment très limitée. . . En fonction de ce qui vient d’être dit, où que vous soyiez, dans la montagne, en mer, sous l’eau, sur terre, n’importe où, soyez toujours attentifs à tous les phénomènes parce que le Yogi ou la Yogini qui développe la conscience à un niveau de plus en plus réceptif va voir des êtres non-humains.

C’est eux que nous appelons les êtres non-humains dans les textes de la Tradition et que vous n’avez pas encore l’opportunité de voir. Apprivoiser les énergies subtiles Lorsque l’on parle d’êtres non-humains, il ne s’agit pas spécialement des animaux. . .

On ne vous cache pas que parfois, dans un Temple, vous avez peut-être l’impression d’être deux cent alors que nous pouvons être plusieurs milliers. . .

On se rappelle, ne fût-ce qu’au tout début de Nyima-Dzong, alors que nous étions encore des étrangers – relatifs – sur cette Terre, qu’il y vivait beaucoup d’énergies invisibles. Ceux qui étaient présents à cette époque-là se rappellent sans doute les manifestations de ces énergies. Ces énergies étaient particulièrement visibles sous forme de manifestation.

Il a fallu apprivoiser toutes les énergies de ce lieu. Il a fallu faire offrande, placer des bannières, réaliser une foule d’éléments qui font partie de la Loi et qui sont toujours réalisés dans nos monastères. Il y a ainsi la possibilité d’apprivoiser toutes ces énergies et d’en acquérir l’amitié. La plupart des rituels visent ce but. Si ces énergies ne nous sont pas amies, elles seront alors ennemies et seront source de quantité d’obstacles sur la voie.

C’est la raison pour laquelle il existe bien sûr des rituels plus intégrés, plus secrets qui peuvent s’avérer très nécessaires pour maîtriser les divinités du lieu. Cela a été utilisé à Hungkara-Dzong, à Nyima-Dzong et cela a déjà été un peu utilisé à Gyatso-Dzong dans les mers du sud. Cela a bien sûr été utilisé à Bruxelles et dans tous les centres et est utilisé dès que l’on crée un nouveau Temple.

Cependant, les villes sont moins habitées par certaines énergies.

Cela signifie que dans les villes ce qui peut vous nuire est davantage perceptible par les cinq perceptions sensitives habituelles. Cela n’empêche pas que l’on puisse y trouver certaines vibrations particulières mais c’est moins fréquent. Dans les villes il s’agira davantage des vibrations de corps désincarnés, d’êtres qui viennent de mourir depuis quelques jours et qui s’accrochent, qui ne veulent pas quitter leur ville. . . C’est plutôt cela que l’on rencontre.

Mais ces êtres ne peuvent pas vraiment vous nuire de toute façon. De cela on en voit partout parce que le temps étant très élastique, dans des maisons anciennes, s’il y a eu cinq ou six morts dans les derniéres années il est évident qu’il y a encore une foule d’éléments qui restent. Mais cela n’est pas important et ne peut pas gêner votre pratique pour autant qu’elle soit solide et sérieuse. On pourrait s’aventurer très loin dans tous ces éléments mais vous en savez assez pour le moment.

Donc, les obstacles humains et non humains ne nous affectent plus. Prendre Refuge Nos voeux, nos études et autres activités vertueuses deviennent de plus en plus fructueux. Si l’on s’en remet réellement aux Trois Joyaux, on ne renaîtra plus dans les mondes inférieurs même si on se croit poussé dans cette direction. D’après le “Saddharmapundarika Sutra” il est dit: “Même les laïcs et les moines déguisés qui adoptent mon Enseignement passeront totalement au-delà de la souffrance en ce kalpa. Aucun ne sera laissé pour compte. ”. . .

Il est évident qu’un kalpa est une durée que vous ne pourriez imaginer tellement elle est longue. Voilà donc les qualités, les opportunités et les résultats des Refuges.

Prise de Refuges

Cette prise de Refuges se fait devant le Triple Joyau dans toute Sa réalité. Vous pouvez considérer la présence du Seigneur Bouddha, la présence de la Loi et celle de la Noble Communauté, le Sangha. Considérant cette présence, nous prenons à témoin ce qu’il y a de plus précieux dans tous les univers possibles, sous-entendant la présence de toute la Lignée des Maîtres, Celle de Guru Rinpotché, de tous les Maîtres des sections tantriques et non tantriques, de tous les Maîtres du Sutrayana, de tout le Sangha quel que soit le véhicule de pratique.

Considérez que tout cela est présent maintenant, réellement présent et vous répétez alors aprés le Lama: “S’il vous plaît, Lama, écoutez-moi”. . . et vous dites votre nom. . . “mon 7 nom est. . . , depuis l’instant présent, jusqu’à ce que j’atteigne l’Illumination, dans l’Etre le plus suprême, dans le Seigneur Bouddha je prends Refuge. Dans la Loi suprême, libre de tous les poisons, dans le Dharma je prends refuge. Dans la suprême communauté, dans le Sangha, je prends Refuge. Moi, à partir de cet instant, jusqu’à ce que j’atteigne l’Illumination, en tant que Upasaka, respectant et pratiquant le Triple Joyau, Lama, acceptez-moi.

Ceci est le Sentier. ”. . . “Lek”. . . Se battre Maintenant respect et dévotion peuvent naturellement se vivre, spontanément et complètement. Ce ne sont pas des Refuges pris en fonction de nos propres émotions, seuls, au sommet d’une montagne, ce ne sont pas des voeux pris en fonction de notre propre attitude religieuse, en fonction de nos idées du moment, soumises aux perturbations, à l’absurde, à l’orgueil,. . . , cela n’est rien de tout cela. Ce que nous avons vécu ensemble, ce sont des voeux pris traditionnellement, tels qu’ils sont pris par les êtres depuis des milliers d’années, tels qu’ils se prenaient à Nalanda, à Samyé, à Bodhgaya et ici, aujourd’hui. . . .

Ils sont pris devant toute la Lignée des Maîtres, devant les Bouddhas des trois temps, devant le Joyau, Triple, des Trois Rares et Sublimes. Ainsi, ô merveille, maintenant que ces Refuges sont pris, maintenant que les voeux précieux ont été offerts au ciel vaste de notre esprit, il faut s’accrocher, il faut se battre, se battre vis-à-vis de nos passions, vis-à-vis de notre ignorance, de nos désirs, de nos aversions.

Il faudra donc se battre, discrètement, de toutes nos forces. Maintenant, les voeux étant ce qu’ils sont, nous sommes tous responsables du bonheur de tous les êtres nos parents. Ceux qui aujourd’hui ont pris le départ de la Quête qui mène à l’Eveil – en tout cas officiellement – cela fait bien sûr des milliers d’années que vous cherchiez. Cela fait des milliers d’années que vous vous prépariez par de nombreuses attitudes de coeur, de parole et de corps, à travers des guerres, des Yogas, à travers des constructions. . .

C’est tout cela qui depuis des milliers d’années vous prépare, parfois dans la douleur, parfois dans le bonheur, à l’essentiel. Pour une fois vous n’avez pas rêvé Ne regrettez jamais une seule seconde de votre existence. Quand bien même vous en viendriez à vous les rappeler toutes, il n’y aura jamais eu une seule seconde qui ne 8 soit pas précieuse car si vous deviez l’ôter, vous ne seriez peut-être pas ici et maintenant. Regretter les maladresses c’est tout à fait différent.

On les regrette profondément pour ne plus jamais retomber dans ses pièges. On se dit parallèlement que c’est sûrement cette maladresse qui nous a aidé à nous en rendre compte, à en prendre conscience. Combien nombreux sont les êtres qui pendant vingt, trente, quarante, cinquante, soixante ans et plus restent dans l’ignorance des Joyaux!?

Pendant des milliers de vies leur karma ne leur permettra pas de pénétrer les Joyaux. Votre bon karma, le fait que vous ayiez fait offrande dans vos vies passées, le fait que vous ayiez pratiqué l’éthique et l’ordre, le fait que vous ayiez été patients pendant des milliards d’années, le fait que vous ayiez été persévérants pour vous accrocher malgré toutes les horreurs samsariques, le fait que vous ayiez médité depuis longtemps, tendant vers la sagesse qui transforme toute illusion, vous donne l’opportunité d’être là, ici et maintenant.

Il est peut-être difficile de se rendre compte aujourd’hui combien tout cela est important et précieux! Vous êtes reliés au Sangha, à cette Grande Famille millénaire dans le temps et dans l’espace et au-delà du temps et del’espace.

Et ceci, On vous le répète, est tout à fait réel, c’est peut-être une des premières fois depuis des milliers d’années que vous ne rêvez pas! Les initiations sont réelles! Nous balayons l’illusoire, le rêve et nous prenons conscience de la Réalité de notre esprit pour pouvoir l’offrir au bénéfice de tous, au bénéfice de cette Grande Danse Magique.

Ô merveille fils et filles de Noble Famille! Soyez maintenant diligents vis-à-vis de la pratique.

Ayez beaucoup de componction, un puissant recueillement. Aimez à vous recueillir. Aimez à pratiquer la prière. Trouvez là votre joie. Et en toute vérité, en toute grande certitude, si là se trouve votre joie, dans la pratique de la Loi, vos yeux ne s’ouvriront jamais assez grands devant les merveilles que vous allez vivre. Soyez patients et puissants sur le Sentier des Bodhisattvas.

Table des Matières

Empreinte vocale

Profil d'un pédocriminel récidiviste

Acteurs hors pair!

Culpabilisation

Humiliation

Dévalorisation par rapport au pervers narcissique

Détournement cognitif (Gaslighting)

Banalisation du mal

La souffrance pour exister

Une perversité morale ou de caractère

Perversions sexuelles

Fascination pour les armes, couteaux, pistolets, mitraillettes, armes de guerres

Un sens exagéré et infondé de son importance et de son talents (mégalomanie) Spatz se prétend l’héritier des Nyingmapa’s devant ses adeptes et prétend que son fils, est la réincarnation de Kangyour Rinpoche, son propre Maître, soit disant à l’origine de la OKC

Une obsession de fantasmes d’influence, de pouvoir, de contrôle sur les autres

La conviction qu’il est spécial et unique

Un besoin d’être admirés de façon inconditionnelle

La conviction de disposer d’un droit sur autrui

L’exploitation des autres pour atteindre ses propres objectifs

Un manque d’empathie radical et total

La convoitise suscitée par des concurrents (Soygal, Trungpa) en terme de grandeur et « réalisations »

L’arrogance et l’omnipotence face aux institutions, démocratie, Justice, Police

Le manipulateur narcissique vous isole de votre entourage

Le manipulateur narcissique est un beau parleur de talent

Le pervers narcissique joue un double jeu (ou plus si il a à sa disposition plus de proies)

Le pervers narcissique est un séducteur hors pair

Un pervers narcissique a toujours raison (encore plus si il est hypocondriaque)

La souffrance de l’autre, quelle soit physique ou morale, est envisager comme une jouissance extrême pour le manipulateur/la manipulatrice. Maintenant l’autre dans un état de dépendance (substance toxique/ harcèlement moral/ argent), et de doute.

Robert Spatz est criminel qui met ses victimes dans des situations d’exploitation sexuelle sous le couvert « d’initiation » gardée par Le Secret du Samaya qu’il impose à ses victimes via un silence total et une isolation complète du monde extérieur.

C’est un individu qui utilise la souffrance générée par les pratiques sexuelles qui peuvent aller jusqu’au BDSM, qu’il impose à ses victimes qu’il utilise au coeur de l’acte en lui même, comme une source de jouissance, une source d’énergie et de longue vie.

les victimes de Spatz dans la OKC n’était pas toutes mineurs d’âge, il y a tout un pan mal connu de sa perversion qui s’est exercé de fait sur des adeptes sous son emprise.

Robert Spatz est hypocondriaque, c’est un pédocriminel marqué par l’arrivée du SIDA dans sa génération qui a provoqué chez lui l’utilisation de victimes mineurs au sein de sa secte pour assouvir ses pulsions pédocriminelles.

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